Sunday, September 09, 2007

palimpseste

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Sunday, June 04, 2006

"I'm feeling like a dog" Exhibit poster



A poster on the exhibit I'm preparing on my project "I'm feeling like a dog".

Sunday, May 28, 2006

Serigraphie

Un travail de sérigraphie combinant le travail de deux artistes : un sérigraphe, Blancherie Elie, et de Tutus Mobio.

Tuesday, April 04, 2006

Tutus Mobio - Bio

Né en 1973 à Adjamé, en Côte d’Ivoire, et arrivé en France à l’âge de six ans, Tutus Mobio a toujours été attiré par la peinture et la sculpture. Lorsqu’il atteint l’âge de dix-huit ans, ses parents adoptifs découvrent et encouragent son talent.

Un parcours initiatique.

De 1997 à 2002, la vie de Tutus Mobio sera de voyages et de croquis. A la recherche de ses racines, il se lance d’abord dans un long périple en Afrique de l’Ouest : Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Bénin… « Les européens imposent un art Africain, avec les wax, les batiks, etc., ils l’imposent même en Afrique ! C’est l’Afrique que l’on a dans la tête. »

Pendant près de deux ans, des milliers de kilomètres parcourus et deux gros carnets remplis de croquis, il revient à Paris. « J’ai pris des éléments dans mes sources africaines : statues, scarifications, dessins, hiéroglyphes, peintures murales, motifs architecturaux…

Après, les éléments se transforment en fonction de sa propre écriture artistique. Mon expérience africaine fut un échange culturel.» A peine revenu à Paris, c’est de nouveau l’appel du large. La mixité afro européenne des Etats-Unis l’a toujours attiré. Il a besoin de s’immerger dans cette culture. Sans aucune connaissance de la langue anglaise, avec quelques dollars en poche et deux adresses d’amis d’amis griffonnées sur un bout de papier, il débarque à New York.

Pendant trois mois, il fréquentera une école pour étranger afin de maîtriser la langue et des artistes venus d’horizons différents. Mais très vite, tiraillé entre ses racines, sa vie et son exil américain, Tutus Mobio ne pourra tenir en place, et jusqu’en 2002, il sera tour à tour sur les trois continents.

Toute son œuvre sera issue de ces années qui ont vu se remplir nombres de carnets de croquis. Ses escales à Paris sont des occasions pour fixer sur la toile ses inspirations d’outre mers. Ainsi la série « les tortues » naît sous ses pinceaux alors qu’il a déjà commencé à croquer « follement vaches » dont les vingt-deux toiles verront le jour quelques mois plus tard. On a l’impression que l’artiste ne peut s’empêcher de produire des œuvres d’un même thème tant qu’il n’est pas allé au bout de son inspiration, tant qu’il n’a pas exploré et exploité chaque page de ses petits carnets.

En 2003, une chute l’oblige à rester immobilisé. Ce sera « double fracture » : soixante toiles de petit format, inspirés d’objets usuels. « C’est plus les objets du quotidien. Je voulais remettre en valeur ce qu’on ne voit plus, les objets auxquels on ne prête plus attention : un peigne, une passoire, une fourchette… Transcender tout cela, sans tomber dans l’abstrait, mais sans reproduire l’objet lui-même. Jouer avec la matière, lui donner de l’importance. » En attendant la grande expo, certaines œuvres de Tutus Mobio sont exposées au 13 rue Francis de Pressensé dans le 14ème.